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Janvier-mars 2000

 


Directeur :
Lionel Thoumyre
Collaborateurs :
Yann Dietrich
Alexandre Menais

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30 mars 2000

France : Affaire Elancourt - censure ou non ?

La Cour d'appel de Versailles, dans un arrêt du 29 mars 2000, vient d'infirmer l'ordonnance qui avait été rendue le 22 octobre 1999 par le TGI de Versailles, dans l'affaire Elancourt. Pour rappeler les faits brièvement, M.Lofficial avait ouvert un site privé d'informations sur la ville d'Elancourt dénommé "El@ncourt, bienvenue à El@ncourt" et hébergé à l'adresse http://www.chez.com/elancourt dès 1995. En 1998, la commune d'Elancourt décide d'assigner M. Lofficial, considérant qu'il violait les droits de la commune sur sa marque Ville d'Elancourt et que la confusion entre le site de M.Lofficial et le site officiel de la mairie constituait un trouble manifestement illicite.

Le 22 octobre 1999, de manière assez surprenante, M.Lofficial avait été condamné à cesser toute utilisation de la dénomination Elancourt, bienvenue à Elancourt, aux motifs que la "présentation tendancieuse" dudit site provoquait une confusion sur le caractère officiel ou non du site sur le fondement de l'article 809 du NCPC.

La réponse de la Cour d'appel de Paris est cinglante en ce sens qu'elle considère qu'aucune contrefaçon de marque ne peut être retenue du fait du caractère non appropriable du nom de ville Elancourt et que le caractère privé ne peut être contesté dès lors qu'aucune confusion ne peut être alléguée. Ainsi, la Cour précise que "c'est donc à tort que le premier juge a mis fin à l'activité du site de Monsieur Lofficial auquel il avait été reproché de diffuser des informations de toute nature sur la commune d'Elancourt, dès lors qu'il avait précisé la nature privée du site".

Y.D.

Références :

Texte du jugement :
http://www.chez.com/elancourt/ca.htm

Analyse de la première décision par Yann Dietrich et Valérie Sédallian :
http://www.juriscom.net/espace2/affaireelancourt.htm


28 mars 2000

France : les Mutuelles du Mans déboutées dans leur action contre Multimedia Academy

Le 23 septembre 1999, une décision du TGI Paris a débouté les Mutuelles du Mans qui exigeaient de la société Multimedia Academy la restitution du nom de domaine www.mma.fr. Passée inaperçue, cette décision définit des limites aux actions en contrefaçon relative à l’utilisation d’un nom de domaine.

Multimedia Academy est une société régulièrement immatriculée au registre du commerce depuis 1995, sous la dénomination « Multimedia Academy » et le sigle MMA. Le même sigle avait également fait l’objet d’un dépôt par les demanderesses en novembre 1995. Mais les Mutuelles du Mans n’ont décidé d’en reprendre l’utilisation qu’en avril 1999. Elles ont alors effectué un nouveau dépôt du sigle, avec modification du logo, le 17 mars 1999.

Le TGI constate tout d’abord que la demande d'attribution du nom de domaine www.mma.fr par Multimedia Academy est intervenue le 10 mars 1999, c’est à dire postérieurement au premier dépôt du sigle par les demanderesses, mais antérieurement à leur décision de procéder à une nouvelle contraction de leur appellation.

Les magistrats précisent ensuite que l’utilisation du sigle MMA dans le nom de domaine de la société défenderesse n’est pas de nature à entraîner une confusion dans l’esprit du public préjudiciable aux Mutuelles du Mans dès lors que « les activités de ces deux entreprises sont différentes et qu'elles interviennent dans des secteurs économiques sans rapport direct. »  

En conséquence de quoi, les Mutuelles du Mans sont condamnées à payer 50 000 F de dommages et intérêts à la société Multimedia Academy, ainsi que la somme de 30 000 F au titre des dispositions de l’article 700 du nouveau Code de procédure civile.

L.T.

Référence :

Texte du jugement disponible sur Juriscom.net :
http://www.juriscom.net/jurisfr/mmans.htm 


26 mars 2000

France : l'affaire Figaro jugée devant la Cour d'appel

Les premières plaidoiries relatives à l'affaire SNJ c/ Le Figaro ont eu lieu le 11 mars dernier devant la Cour d'appel de Paris. Son arrêt doit être rendu le 10 mai.

Pour rappel, le syndicat national des journalistes, ainsi que huit journalistes, avaient demandé au Tribunal de grande instance de Paris de faire interdiction à la société de gestion du Figaro d'exploiter leurs articles sur support électronique (Minitel, Internet), à moins que celle-ci ne donne lieu à nouvelle rémunération.

De son côté, le célèbre quotidien considérait qu'il n'avait nullement besoin d'obtenir un nouveau droit de diffusion de la part de ses journalistes, dès lors que leurs articles s'intégraient au journal papier dont l'édition télématique ne serait qu'un simple prolongement.

Mais le TGI de Paris avait justement remarqué qu'aucune convention particulière n'établissait la cession des droits des journalistes pour une publication sur un autre support. La société de gestion du Figaro n'ayant acquis que le droit de première reproduction sur support papier, le tribunal s'était donc prononcé en faveur des journalistes, le 14 avril 1999.

Le Figaro tente aujourd'hui l'aventure de l'appel sans craindre les précédents d'une affaire similaire, jugée en faveur des journalistes par la Cour de Lyon le 9 décembre 1999 (affaire Le Progrès).

L.T.

Références :

Texte du jugement relatif à l'affaire Figaro sur Juriscom.net (TGI Paris) :
http://www.juriscom.net/jurisfr/figaro.htm

Résumé du jugement :
http://www.juriscom.net/jurisfr/dauteur.htm#Figaro

Texte de l'arrêt de la cour d'appel relatif à l'affaire Le Progrès (CA Lyon) :
http://www.juriscom.net/jurisfr/leprogres.htm


22 mars 2000

France l'Assemblée Nationale vote pour l'obligation d'identification des services en ligne

Le 22 mars 1999 a été votée en seconde lecture à l'Assemblée Nationale la partie du texte inséré dans la loi sur la liberté de communication de 1986. Ces dispositions définissent et précisent le cadre du régime de responsabilité applicable aux ISP français, mais - et c'est la nouveauté du vote d'hier - elles cherchent a responsabiliser l'auteur des contenus mis en ligne en le soumettant à une obligation d'identification lors de l'ouverture du service auquel il s'inscrit (prestation d'hébergement par ex.).

Cette nouvelle disposition a été introduite au moyen d'un sous-amendement n 385 présenté par le Gouvernement qui inséré un nouvel article 43-6-4 à la suite des articles 43-6-1 à 43-6-3 introduits par le Deputé Patrick Bloche.

Par ailleurs, un autre sous-amendement présenté par le Gouvernement a été adopté. Celui-ci vise à ajouter une quatrième hypothèse à l'article 43-6-2 qui précise les cas dans lesquels la responsabilité de l'intermédaire technique est engagée. La nouveauté introduite vise à rendre responsable les ISP lorsqu'ils n'ont pas respecté les conditions d'accès ou de mise à jour du contenu tels que définis par les ayants droit.

Frédéric Moneger 

Pour avoir une idée de ce dont il s'agit en pratique, voir l'analyse détaillée sur le site de l'AFA (Association des Fournisseurs d'Accès et de services Internet) :
http://www.afa-france.com/html/action/afaproxi.rtf 


22 mars 2000

Belgique : prescription et groupes de discussions de type Usenet

Un tribunal belge a rendu, le 2 mars 2000, une décision surprenante quant au caractère des infractions commises via le réseau Usenet.

Monsieur P-Y. L avait tenu sur le forum soc.culture.belgium un certain nombre de propos considérés comme « injurieux, diffamatoires et calomnieux » par Monsieur M. O qui en demande l’interdiction au juge des référés. Pour sa défense, il excipe d’une prescription de trois mois similaire à la prescription des délits de presse en droit français. Le tribunal rejette cet argument, au motif qu’  « un délit de presse sur Internet doit être considéré comme un délit continu, tant que le texte litigieux reste aisément accessible à toute personne naviguant sur le net à la recherche d’information sur un sujet donné ».

Ce principe, récemment affirmé par la Cour d’appel de Paris dans l’affaire Costes au sujet des sites web, est pourtant difficilement transposable aux forums de discussion de type Usenet.

Une infraction continue suppose en effet la réitération constante de la volonté de son auteur. Or, si sur le Web, « la publication résulte de la volonté renouvelée de l'émetteur qui place le message sur un site, choisit de l'y maintenir ou de l'en retirer comme bon lui semble », comme l’affirme la Cour d’appel de Paris dans l’affaire Costes, il n’en va pas de même sur les forums de discussion, où l’intention coupable de l’auteur tient tout entière dans le cliquage du bouton « send ». Après cette opération, la propagation du message échappe en effet à son contrôle.

Une définition alternative de l’infraction continue, défendue notamment par Monsieur le Professeur Jacques-Henri Robert, met l’accent sur la permanence du résultat de l’infraction. C’est à cette tendance que le Tribunal de Bruxelles semble se rattacher en notant que l’information reste accessible, notamment sur le site d’archivage deja.com. Ce faisant, le juge confond le principal et l’accessoire. Un message diffusé sur Usenet n’a pas pour vocation première d’être lu sur le Web, mais bien par le biais du « feed » de nouvelles du prestataire d’accès de l'utilisateur final, qui est temporaire : un message ne reste jamais accessible plus de quelques semaines. Deja.com n’est pas le réceptacle privilégié des articles diffusés sur Usenet, mais une sorte d’immense bibliothèque des torrents de boue diffusés quotidiennement sur les forums de discussion et qui ne les empêche pas de s’assécher.

Alexandre Braun


Références :

Le texte de la décision est disponible sur le site du défendeur :
http://homestead.deja.com/user.le_kgb/files/jugement.htm  

A lire sur Juriscom.net :

Alexandre Braun, "Prescription des infractions commises sur Internet: une impunité qui ne dit pas son nom ?", Juriscom.net, mars 1999,
http://www.juriscom.net/espace2/delit.htm

Alexandre Braun, "Les infractions de presse commises sur Internet prennent un caractère continu", Juriscom.net, janvier 2000,
http://www.juriscom.net/espace2/delit2.htm 

Sur le site de Sébastien Canevet (http://www.canevet.com) :

L'arrêt de la Cour d'appel de Paris dans l'affaire Costes :
http://www.canevet.com/jurisp/991215.htm


22 mars 2000

Sur le Web :

A. Jurisprudence : affaires en cours et décisions

1. France

a. Droit des journalistes

> Le Progrès se pourvoit en cassation, annonce sur Legalis.net (15 mars) :
http://www.legalis.net/jnet/2000/actualite_03_2000.htm#flash8

b. Droit des marques, noms de domaine

> Le Tribunal de grande instance de Nanterre ordonne la fermeture du site "Espace Sony" géré par la société Alifax

>> Annoncé sur l'Internet professionnel (22 mars) : http://www.internet-professionnel.com/ip/actus/0/2825.html

>> Texte du jugement disponible sur Legalis.net
http://www.legalis.net/jnet/decisions/marques/tgi_nanterre_200300.htm

> Altavista récupère altavista.fr, texte de l'ordonnance du TC Paris du 28 janvier 2000 sur Juriscom.net (publié le 17 mars) :
http://www.juriscom.net/jurisfr/altavista.htm

2. Québec

Droit des journalistes

> L'association des journalistes indépendants du Québec réclament une compensation de 30 millions de dollars canadiens à d'importants groupes de presse

>> Annoncé dans un article de Lia Lévesque, "Journaliste pigistes: l'interrogatoire au préalable débute en vue du recours collectif", La Presse, jeudi 9 mars 2000, page D12. 

>> Sur les précédents de l'affaire, voir l'article de Lionel Thoumyre, "AJIQ c/ 14 publications québécoises", Juriscom.net, bulletin E-Law 10, juin 1999 : http://www.juriscom.net/elaw/e-law10.htm

B. Textes législatifs : projets et adoptions

1. France

> Responsabilité des prestataires : refonte des amendements Bloche

>> Annonce sur Legalis.net (8 mars) :
http://www.legalis.net/jnet/2000/actualite_03_2000.htm#flash7 

>> Justification de Patrick Bloche sur ZDNet.fr (22 mars) :
http://www.zdnet.fr/actu/inte/a0013538.html

>> Suivi de l'association IRIS :
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/

> Preuve électronique : adoption définitive du projet de loi sur la signature électronique par le Parlement et publication au J.O.

>> Annonce sur Le Journal du Net (2 mars) :
http://www.journaldunet.com/AFP/000302signature.shtml

>> Annonce sur ZDNet.fr (2 mars) :
http://www.zdnet.fr/actu/soci/a0013208.html

>> Annonce sur Droit-technologie.org (1er mars) :
http://www.droit-technologie.org/2_1.asp?actu_id=172119567&month=3&year=2000

>> Publication au J.O. Numéro 62 du 14 Mars 2000 page 3968, disponible sur Legifrance
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/officiels.ow?lalangue=FR

2. Institutions européennes

>Adoption officielle du projet de directive commerce électronique :

>> Annonce et analyse des dernières modifications sur Droit-technologie.org (9 mars) :
http://www.droit-technologie.org/2_1.asp?actu_id=1367806322&month=3&year=2000

>> Texte de la position commune du Conseil disponible sur le site de la Direction Générale de la société de l'information (document PDF) :
http://www.ispo.cec.be/Ecommerce/legal/documents/2000_386/
sec_2000_0386_f_fr_acte.pdf 

L.T.


8 mars 2000

France :  "relais-chateaux.com" revient à l'Association Relais et Châteaux

Le 22 février dernier, l'Association Relais & Châteaux a obtenu la rétrocession à titre gratuit du nom de domaine "relais-château.com" par la société Grandes Étapes Françaises qui avait tenté de soulever, pour sa défense, le fait que la dénomination "relais-châteaux" n'était que le "simple terme générique d’un produit particulier dans le langage des professionnels du tourisme, comme dans celui des consommateurs d’une catégorie d'établissements". 

Voici les principaux attendus de l'ordonnance du Tribunal de grande instance de Paris : 

"Attendu que la dénomination “ RELAIS & CHÂTEAUX ” est une marque protégée ; qu’elle est également protégée au titre des dessins et modèles et en tant que dénomination sociale ;

Attendu qu'en présence d'une telle protection, la défense de la Société GRANDES ÉTAPES
FRANÇAISES n’est pas de nature à constituer la contestation sérieuse exclusive de la compétence
du Juge des référés ;

Attendu que la prétention de la défenderesse à monnayer la restitution du nom de domaine
"relais-chateaux.com" contre le franc “symbolique” n'est pas acceptable ;

Qu'en conséquence, il sera fait droit à la demande dans les termes du dispositif".

L.T.

Référence :

Le texte du jugement est disponible sur Juriscom.net :
http://www.juriscom.net/jurisfr/relais.htm   


25 février 2000

Sur le Web : Lettre de Juriscom.net, édition n. 39

A. Jurisprudence

1. Belgique

Responsabilité des prestataires

> Tribunal de commerce de Bruxelles, 2 novembre 1999, ASBL, IFPI et SA Polygram c/ SA Belgacom Skynet, sur Droit-technologie.org :
http://www.droit-technologie.org/2_1.asp?actu_id=1877271291&month=2&year=2000

2. Canada

a. Propriété intellectuelle, framing

> Imax Corp. c/ Showmax Inc., janvier 2000, Cour fédérale du Canada, sur Fja.gc.ca : http://www.fja.gc.ca/en/cf/2000/orig/html/2000fca25888.o.en.html 

b. Diffamation

> Southam Inc. c/ Chekelis et a., 14 février 2000, Cour d'appel de la Colombie Britannique, sur Courts.gov.bc.ca : 
http://www.courts.gov.bc.ca/jdb%2Dtxt/ca/00/01/c00%2D0112.htm
 

3. France

a. Droit des marques, noms de domaine

> Cour d'appel de Paris, 8 février 2000, La SARL DCLK France, la société Double Click Inc c/ La SA Double click, sur Legalis.net : 
http://www.legalis.net/jnet/decisions/marques/ord_ca_paris_080200.htm
 

b. Responsabilité des prestataires

> Tribunal de Grande Instance de Nanterre, 31 janvier 2000, Les Trois Suisses France et a. c / Sarl Axinet Communication et a., sur Legalis.net : http://www.legalis.net/jnet/decisions/marques/ord_tgi_nanterre_310100.htm 

B. Textes législatifs

1. France

> Responsabilité des prestataires : projet de loi sur la liberté de communication. Texte adopte en première lecture par le Sénat (concernant notamment la responsabilité des fournisseurs d Internet) :
http://www.senat.fr/leg/tas99-063.html 

>> Réactions de l'association IRIS :
http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-senat0100.html 

>> Communiqué de presse de l'AFA :
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/comm-afa-senat.html 

>> Historique et analyse du projet de modification de la loi sur l'audiovisuel par Sébastien Canevet : http://www.canevet.com/actua/archives/di-121.htm

> Preuve électronique : adoption du projet de loi sur la signature électronique par le Sénat en 1ère lecture. Compte-rendu de la séance du 8 février : 
http://www.senat.fr/cra/s20000208/s20000208.html
 

Merci à Frédérique FUSIL, Responsable du Service Information et Documentation du Cabinet Serra Michaud et Associes, pour ses lettres d'informations LEX NET NEWS qui constituent une précieuse source d information sur l'évolution législative et jurisprudentielle du droit des NTIC en France. Vous pouvez vous abonner gratuitement à LEX NET NEWS par simple demande à l'adresse suivante : mailto:f.fusil@lexgate.com 

2. Belgique

> Projet de loi déposé à la chambre des représentants relatif a l'activité des prestataires de service de certification en vue de l'utilisation des signatures électroniques :
http://www.lachambre.be/documents/322/1.pdf 

>> Analyse de Didier Gobert sur le site Droit-technologie.org :
http://www.droit-technologie.org/2_1.asp?actu_id=848563617&month=2&year=2000 

C. Revue de presse francophone

1. Multimedium (www.mmedium.com)

>Echelon: préoccupations de la Commission Européenne (AFP - 25 fev) :
http://www.mmedium.com/cgi-bin/nouvelles.cgi?Id=3268 

>Procès Microsoft (AFP - 22 fév) :
http://www.mmedium.com/cgi-bin/nouvelles.cgi?Id=3252 

2. Branchez-vous (www.branchez-vous.com)

>Litige entre MP3.com et la RIAA (8 fev) : 
http://www.branchez-vous.com/actu/00-02/04-153102.html 

>Les diffuseurs canadiens attaquent iCraveTV pour la retransmission des chaînes de télévision sur son site Internet (1er fév) : 
http://www.branchez-vous.com/actu/00-02/04-151701.html 

>Le Congrès américain discute de la protection de la vie privée sur Internet (12 fév) :
http://www.branchez-vous.com/actu/00-02/04-153707.html 

3. Journal du Net (www.journaldunet.com)

>Interpellation d'un étudiant pour le piratage de CanalWeb (25 fév) :
http://www.journaldunet.com/AFP/000225canalweb.shtml 

>Sony France attaque ses distributeurs sur Internet (17 fév) :
http://www.journaldunet.com/0002/000217sony.shtml 

>Le commerce en ligne représentera 10 a 25% du commerce mondial d ici 2003 d'après l'ONU (17 fév) :
http://www.journaldunet.com/AFP/000217cnuced.shtml 

>DoubleClick réagit pour la protection des données personnelles (15 fév) :
http://www.journaldunet.com/0002/000215doubleclick.shtml 

4. ZDNet France (www.zdnet.fr)

>Fin du litige entre Tupperweb et Tupperware (25 fév) :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=13136&Rub=2&Dat=200002252359 

>Les Verts demandent une commission d'enquête contre Echelon (25 fév) :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=13121&Rub=2&Dat= 

>La COB délivre des conseils sur l'utilisation d'Internet (23 fév) :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=13095&Rub=2&Dat=200002232359 

>A propos du projet de loi sur le chiffrement en Grande Bretagne (16 fév) :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=13004&Rub=2&Dat=200002162359 

>Débat sur la régulation de l'Internet aux Pays-Bas (2 fév) :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=12823&Rub=2&Dat=200002022359 

>Création d'une agence du logiciel libre proposée par le Sénat (1er fév) :
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?File_ini=a_actu.zd&ID=12803&Rub=2&Dat=200002012359 

5. Internet Professionnel (internet-professionnel.com)

>Le Parlement français votera bientôt le projet de loi sur la signature électronique (25 fév) :
http://www.internet-professionnel.com/ip/actus/0/2018.html

>Plusieurs quotidiens s'unissent pour lutter contre le pillage de leur contenu, suite de l'affaire Newsinvest (22 fév) :
http://www.internet-professionnel.com/ip/actus/0/1937.html

L.T.


7 janvier 2000

France : le commerce électronique doit respecter les conditions de la distribution sélective

La Cour d'appel de Versailles, dans un arrêt du 2 décembre 1999, vient d'infirmer l'ordonnance de référé du Tribunal de commerce de Pontoise dans l'affaire Fabre. Celle-ci opposait la société Pierre Fabre à un de ses revendeurs agréés commercialisant les produits Fabre sur Internet en marge de son activité classique.

Toujours dans le cadre de l'évidence, la Cour d'appel a considéré que la société Pierre Fabre, agissant en tant que promoteur du réseau de distribution, était en droit de demander toute mesure afin d'assurer l'étanchéité de son réseau et ainsi de faire cesser toute vente sur Internet par ses distributeurs ou des tiers. Dans ce rôle, la Cour précise que les relations contractuelles existantes entre le distributeur et la société Pierre Fabre n'ont pas lieu d'être examinées. Dès lors, elle prend soin d'examiner la compatibilité entre la "commercialisation par Internet avec les obligations des distributeurs agréés". En l'espèce, ils vont considérer que la vente pratiquée par le distributeur ne respecte pas les contingences notamment en matière d'obligation d'information et de conseil direct et de présentation des produits . Par conséquent, il est ordonné au distributeur de cesser toute commercialisation des produits Fabre sur Internet.

Toutefois, la cour note que " l'on peut imaginer que dans l'avenir ce nouveau mode de distribution puisse s'intégrer dans un réseau de distribution sélective ", mais encore faut-il qu'il respecte les exigences légitimes d'un tel mode de distribution.

Y.D.

Références :

Le texte de l'arrêt de la Cour d'appel de Versailles :
http://www.juriscom.net/jurisfr/fabre2.htm

L'ordonnance de référé :
http://www.juriscom.net/jurisfr/fabre.htm

Le commentaire de l'ordonnance par Alexandre Menais et Yann Dietrich :
http://www.juriscom.net/espace2/fabre.htm


2 janvier 2000

Passage à l'an 2000 des grandes entreprises : premier rapport d'étape
(Communiqué de presse : Cigref)

Paris, dimanche 2 janvier 2000, 15 h, heure locale - Trente-neuf heures après le passage à l'an 2000 à Paris, le Cigref dresse un deuxième bilan de la situation technique des grandes entreprises françaises. Les plannings de reprise prévus par les entreprises sont tenus. Le bon comportement des infrastructures a permis de faire les tests techniques très tôt le samedi. Le redémarrage des applications s'effectue pour l'instant sans incident. Le travail considérable effectué par les grands groupes français depuis 1995 semble porter ses fruits pour cette première phase, qui précède la reprise générale de l'activité du lundi 3 janvier.

Dans le courant des premiers jours de la semaine peuvent se manifester des dysfonctionnements opérationnels, éventuellement dus au passage informatique à l'an 2000. Le Cigref recommande donc aux entreprises de maintenir un état de vigilance élevé et de mobiliser un dispositif réactif d'assistance aux utilisateurs. Il faudra aussi surveiller,soigneusement le déroulement des traitements de fin de journée (appelé " batch " par les informaticiens) devra en particulier être analysé avec attention.

Dans la circonstance actuelle, telle que le rapportent les grandes entreprises françaises, un optimisme raisonnable assorti de vigilance est de mise. Le dispositif du Cigref restera actif jusqu'au 4 janvier, voire plus si nécessaire. Des synthèses concises sont régulièrement publiées sur le site www.cigref2000.com.

Contact presse : Armel Guillet


1er janvier 2000

Passage à l'an 2000 des grandes entreprises : premier rapport d'étape
(Communiqué de presse : Cigref)

Paris, le 1er janvier 2000 - Douze heures après le passage à l'an 2000 à Paris, le Cigref dresse un premier bilan de la situation technique des grandes entreprises françaises. Le passage proprement dit s'est parfaitement déroulé sur tous les continents en ce qui concerne le comportement des infrastructures. Cela a permis de commencer plus tôt que prévu les tests techniques et les tests fonctionnels des applications. Les tests fonctionnels seront menés tout au long du week-end, généralement en deux étapes. La première sera conduite uniquement par les informaticiens, la seconde se déroulera avec les utilisateurs.

L'avancement des travaux au samedi 1er janvier 2000 à 12 h est jugé satisfaisant. Il convient cependant de rester vigilant car les tests peuvent faire apparaître des bogues.

Enfin, bien entendu, seul le déroulement satisfaisant du travail réel des utilisateurs à la reprise du lundi 3 janvier et des jours suivants permettra de considérer que l'essentiel est fait.

Via le dispositif du Cigref, 450 experts ont pu échanger leurs expériences par courrier électronique et par audioconférence. Les synthèses concises de ces échanges sont régulièrement publiées sur le site www.cigref2000.com.

Contact presse : Armel Guillet

 

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