Résumé
La
méfiance est de mise lorsque les concepts étriqués du droit tente
d’appréhender le réseau des réseaux. La problématique de ce mémoire
est la suivante : comment l’Internet résiste-t-il au droit et
quelles peuvent être les conséquences de son contenu sur notre droit ?
La réponse effrayera sans doute les praticiens du droit traditionnel :
Internet est susceptible, de par la cyberculture qu’il a engendré, de
porter atteinte à l’ensemble de notre système juridique. Aucune
solution ne semble pouvoir être apportée à cet état de fait. Le
droit international privé et le droit pénal international sont défaillants,
le droit mondial est une chimère et les propositions doctrinales sont
insuffisantes. L’auteur se tourne donc vers l’ordre public
international permettant de créer une régulation basée sur les
principes essentiels du droit du for.
Ce
travail véhicule l’idée qu’il est temps d’accepter que notre
droit est confronté à un véritable changement de civilisation et
qu’il lui faut, avant toute chose, ne penser qu’à ses principes
essentiels sous peine de sombrer dans les abîmes de l’histoire…
« Une civilisation a la même fragilité qu’une vie » (P.
Valéry).
Ouvert
sur les disciplines extra-juridiques, ce mémoire ne constitue qu’une
première étape de réflexion. En somme, l’auteur de ce travail de Maîtrise
dresse simplement l’“état des questions”, sur l’inspiration de
l’œuvre du Doyen Carbonnier, pour rejoindre les préoccupations
d’un fort courant doctrinal : Internet est-il finalement fait pour le
droit ? N’assiste-t-on pas à la naissance d’un « espace
de non-droit » ? |