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Janvier 1999

 


Directeur :
Lionel Thoumyre lionel@juriscom.net
Collaborateurs :
Alexandre Menais
amenais@hotmail.com
Yann Dietrich
gefib@francenet.fr


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FRANCE

 

Droit des marques et noms de domaine : nouvelles affaires

28 janvier 1999

- Affaire Pacanet (jugement sur le fond), TGI Draguignan, décision du 18 décembre 1998 disponible sur Legalis.net.

- Affaire Lumiservice, TGI Marseille, décision du 18 décembre 1998 disponible sur Legalis.net.

- Affaire SFR, TGI Nanterre, ordonnance du 18 janvier 1999 disponible sur Legalis.net, avec le commentaire de Maître Lipskier.

L.T.


Mise en examen du gérant d'un service d'hébergement gratuit

27 janvier 1999

L’administrateur des services gratuits d’hébergement intitulés " Le village " a été mis en examen le 18 décembre 1998 dans la ville de Rennes.

L’hébergement par " Le village "d’un site contenant des images de films d'horreur "de nature à choquer la sensibilité des mineurs" serait à l’origine de cette arrestation qui, si l’on en croit le témoignage de l’Echo du village, n’a pas été des plus tendres.

L’on entend souvent dire que le débat portant sur la responsabilité des fournisseurs d’hébergement n’a plus lieu d’être. Paraîtrait-il que " tout a été dit "... C’est ainsi que les esprits s’endorment. Tant que les règles du jeu n’auront pas été définies plus précisément, de nombreux débordements risquent encore d’avoir lieu.

L. T.


L'ART écarte l'idée du forfait illimité pour accéder à Internet

25 janvier 1999

L'Autorité de régulation des télécommunications (ART) a réuni les opérateurs de télécommunications, fournisseurs d'accès, industriels et associations à propos des tarifs d'accès à Internet.

Les internautes français exigent une baisse des tarifications de l'accès à Internet sur le réseau téléphonique. Le coût actuel varie entre 8,72 F (1,32 euro) et 16,70 F (2,52 euros) de l'heure au tarif local normal. Les internautes demandent maintenant un tarif inférieur à 1 F par heure et dégressif selon la durée totale de connexion ainsi qu’un forfait de 200 F pour une connexion illimitée.

L’ART exclue d’emblée le forfait illimité réclamé par les associations d'internautes.

Entre temps, une proposition de loi " tendant a subordonner l’accès au réseau Internet au paiement d’un forfait " présenté par Jean-Louis Fousseret, député du Doubs, a été déposé le 12 janvier 1999.

En voici le contenu :

ARTICLE UNIQUE

A l’article L.35-1 du code des télécommunications, est ajouté un
quatrième alinéa ainsi rédigé :

" L’accès au réseau Internet est subordonné au paiement d’un forfait mensuel permettant une connexion suffisante dont la durée et le montant sont fixés par décret. "

L. T.


Le passage informatique à l'an 2000 inquiète toujours les députés

20 janvier 1999

Les participants au colloque organisé à l’Assemblée Nationale se sont rendus compte ( !) que la prise de conscience de la gravité des retards relatifs au problème du passage à l’an 2000 est très insuffisante.

Des dizaines de spécialistes français et étrangers étaient alors réunis afin de " faire la part des choses entre le non-événement et le catastrophisme ", selon un mot de M. Santini, député UDF.

Rappelons que le passage à l'an 2000 perturbera les ordinateurs qui n'identifient une année que par ses deux derniers chiffres. Deux scénarios possibles : ou bien l’ordinateur croira être en 1900, ou bien il tombera en panne.

L. T.


Cryptologie : vers plus de liberté ?

20 janvier 1999

Après la libéralisation promise à Hourtin par le ministre de l'Industrie Christian Pierret, le gouvernement français s’est enfin décidé a réformer les dispositions actuelles en matière de cryptographie.

Interrogé par l’AFP, Alain Madelin soutient vivement la décision du gouvernement : " La législation française en matière de cryptologie constitue un archaïsme, survivance d'un étatisme aujourd'hui dépassé. "

La réforme annoncée " vise à rendre complètement libre l'usage de la cryptologie en France, tout en adaptant les moyens des pouvoirs publics pour garantir les libertés publiques dans ce nouvel environnement et pour lutter contre l'utilisation des moyens de chiffrement à des fins délictueuses. "

En attendant les modifications de la loi du 26 juillet 1996 sur les télécommunications " le Gouvernement a décidé de relever le seuil de la cryptologie dont l'utilisation est libre de 40 bits à 128 bits. " L’on nous promet également que " les contraintes pesant sur les tierces parties de confiance qui peuvent d'ores et déjà être modifiées par voie réglementaire seront fortement assouplies, en particulier par la suppression des exigences d'habilitation secret-défense pesant sur leurs personnels et de disponibilité 24 h sur 24. "

Voir l'article de Christian Aubry publié a ce sujet sur le site Multimédium.

L. T.


Lionel Jospin veut rendre plus sûr et moins cher l'accès à l'Internet

19 janvier 1999

Le gouvernement annonce une série de mesures dont la libéralisation de la cryptologie et l'établissement du caractère légal de la signature électronique par le biais d'un projet de loi. Par ailleurs le Premier Ministre a affirmé qu'il soutiendrait l'initiative visant à réunir tous les acteurs de l'internet autour de l'agence de régulation des télécommunications pour faire baisser le coût d'accès. Une réflexion sur les droits d'auteur sur l'Internet sera aussi engagée.

A. M.


L'avis de la CNIL sur des formulaires peu orthodoxes

13 janvier 1999

La CNIL a été saisie d'une information sur la société CLARITAS, société responsable d'une " mégabase de données " constituée à partir de réponses collectées par voie de questionnaires. La société s'apprêtait à diffuser un nouveau questionnaire sur les habitudes de consommation des ménages auprès de plus de 20 millions de foyers !

Ce questionnaire, qui n'avait pas été préalablement soumis à l'avis de la CNIL comportait une question relative au sexe du conjoint.

Pour la CNIL, cette question est sensible car elle permet en vérité d'identifier les couples homosexuels. Elle est donc contraire à l'article 31 de la loi " informatique et libertés" du 6 janvier 1978 qui interdit de collecter et d'enregistrer des informations faisant apparaître directement ou indirectement les mœurs des personnes (à moins que ces derniers consentent à la divulgation de telles informations).

Mais il y a plus : le comportement de la société CLARITAS enfreint le code de déontologie des bases de données comportementales adopté par le syndicat des entreprises de VPC et par les professionnels concernés. Ce code interdit notamment " d'effectuer des traitements de nature à reconstituer de manière indirecte des données sensibles notamment celles relatives [...] aux mœurs des personnes ".

La Commission a aussi relevé que la mention d'information formulée par le questionnaire, sensée protéger les droits des tiers, n'était pas conforme à la règle déontologique retenue par le code professionnel qui exige que " les réponses ne peuvent être données pour le compte d'une autre personne au foyer qu'avec l'accord préalable du tiers concerné ". Notons que la CNIL s'était prononcée à plusieurs reprises sur ce problème notamment vis à vis d'établissements bancaires qui collectaient des informations sur le tiers via son conjoint.

La société CLARITAS a du procéder à la régularisation de ces formulaires en invoquant au préalable une erreur matérielle liée à une nouvelle mise en page du questionnaire !

Pour lever toute ambiguïté elle a ensuite proposé à la CNIL que l'information sur le sexe du conjoint ne soit pas enregistrée dans sa base de données.

La CNIL a estimé quant à elle qu'un tel engagement n'était pas suffisant pour assurer la régularité de la diffusion de ce questionnaire ni sa conformité au code de déontologie. La CNIL a demandé à ce que le dit questionnaire soit plutôt accompagné d'un rectificatif indiquant explicitement aux intéressés qu'ils n'ont pas à répondre à cette question.

En fait, la CNIL semble peu ou proue s'installer dans le nouveau rôle que devrait lui conférer la transposition de la directive 95/45/CE du 23.11.1995.

A. M.


Contrat de licence : l'accessoire suit le principal...

12 janvier 1999

Même en droit de l'informatique l'accessoire suit le principal. La Cour d'appel a rappelé cette règle traditionnelle du droit français (Intégral 2 c/ Centre Français Informatique 13.05.1998), qui signifie que l'accessoire connaît le même régime juridique du bien auquel il se rattache.

En l'espèce un contrat de licence était arrivé à terme mais le fournisseur considérait que la maintenance avait, quant à elle, été reconduite tacitement comme le contrat le prévoyait. Pour les juges le contrat de licence, principal, étant à durée déterminée. Le contrat de maintenance, accessoire, se voit claquer la même durée.

A. M.


Affaire Saint-Tropez : encore et toujours

12 janvier 1999

La société Eurovirtuel avait été condamnée pour l'utilisation dans son adresse Internet de la marque déposée "SAINT TROPEZ". Constatée à plusieurs reprises l'absence de mise en ligne du jugement en première page du serveur de ladite société a conduit le juge à condamner cette dernière à 80.000 Frs de dommages et Intérêts supplémentaires.

Rappel de l'affaire :

Voir l'article de Lionel Thoumyre, "L'affaire Saint Tropez", Planète Internet, décembre 1997, et le résumé du jugement.

A.M.


Nouvelle consécration des agents de l'APP

9 janvier 1999

Extension de l'agrément par le ministère de la Culture des agents assermentés de l'Agence pour la Protection des Programmes. Cet agrément vient d'être étendu à la constatation d'infractions relatives aux bases de données électroniques, du fait de la transposition juridique des bases de données par la loi du 01.07.1998.

A. M.


Accord salarial Euro et An 2000

8 janvier 1999

Un protocole d’accord a été signé sur les travaux exceptionnels liés au passage à l’an 2000 et à l’Euro entre la fédération patronale du Syntec et la CGC et la CFDT.

Le texte prévoit notamment une majoration salariale de 25% à partir de 12 heures supplémentaires effectuées en semaine.

Ce texte sera soumis à la signature de l’ensemble des syndicats le 15.01.1999.

A. M.


Circulaire infos juridiques

8 janvier 1999

Publiée au JORF (JORF 24.12.1998 P.19487)  : une circulaire du premier ministre du 17.12.1998 relative à la diffusion de données juridiques sur les sites Internet (http://www.legifrance.gouv.fr) des Administrations (http://www.journal-officiel.gouv.fr)

A. M.


Télématique : la Cour d’Appel de Paris confirme que l’ART n’est pas compétente

7 janvier 1999

Par un arrêt en date du 15.12.1998, la Cour d’Appel de Paris a confirmé que Autorité de Régulation des télécommunications (ART) n’était pas compétente pour arbitrer les litiges portant sur le contenu des services télématiques. En l’espèce, France Télécom avait mis en demeure la société COOPER de cesser la diffusion de services pour " adultes " et ceci par application des conditions générales des contrats Audiotel.

Saisie par la société COOPER, l’ART rejette le recours au motif que le litige ne se rattachait pas à un problème d’accès aux services en ligne d’Audiotel et que, en tant qu’autorité administrative, elle n’est pas compétente pour interpréter les lois et règlements.

A. M.


Les préventions de la Société Générale

7 janvier 1999

Pour sécuriser ses systèmes d’informations, la Société Générale paie des pirates chargés d’éprouver ses accès…et c’est justement parce que ces " perforateurs " parviennent encore à pénétrer les méandres de son site Internet que celui-ci ne sera ouvert aux transactions que dans quelques mois ! ! ! 

A. M.


Virus dans les disquettes des magazines

7 janvier 1999

Par un arrêt en date du 25.11.1998 (Société EXCEL-SION Informatique et autres c/ AGI 32) la Cour de cassation a considéré que la disquette gratuite infectée d’un virus, fournie par une société éditrice et insérée au milieu du journal, qui contamine le système informatique de l’acheteur, rend responsable cette dernière nonobstant des moyens invoqués tels que l’imprévisibilité ou l’irrésistibilité du fait du tiers ou encore la faute de la société utilisatrice.

Pour la Cour, la vente du magazine porte sur le contenu. Par conséquent, les règles classiques en la matière s’appliquent.

A. M.

 

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ETRANGER

 

Etats-Unis : polémiques autour du mouchard implanté sur les puces d'Intel

26 janvier 1999

Intel avait pris la décision de placer un " mouchard " sur sa nouvelle génération de microprocesseurs. Réminiscence du " Clipper chip " ? Toujours est-il que trois organisations de consommateurs ont appelé à boycotter le groupe en signe de protestation.

Ainsi le Centre d'information pour la vie privée électronique (EPIC), Privacy International et JunkBusters, ont forcé le fabricant à retarder sa décision d'activer un numéro d'identification sur ses puces.

Selon l’EPIC, "Le code unique (à chaque puce) permettra de traquer d'encore plus près et d'identifier l'activité de chaque utilisateur, sans qu'il le sache ou y consente".

Pour sa défense, Intel prétend que la technologie en question permet de sécuriser les transactions sur Internet. En outre, le propriétaire de l'ordinateur conserverait la possibilité de désactiver cette fonction.

Une dépêche AFP du 26 janvier 1999, nous apprend cependant qu’Intel a décidé de renoncer à déclencher automatiquement le mouchard sur ses microprocesseurs.

La décision d'activer cette fonction revient désormais à l'utilisateur. Les groupes de protection de la vie privée demeurent néanmoins sceptiques.

L. T.


Suisse : fermeture d’un site diffusant des paroles de chansons américaines

25 janvier 1999

Sur plainte de la société américaine des éditeurs de musique, la National Music Publishing Association (NMPA), un tribunal suite a ordonné la fermeture d’un site Internet suisse diffusant 100 000 textes de paroles de chansons américaines. Les responsables du site The International Lyric Server (ILS) ne s’étant pas exécuté immédiatement, la police a dû confisquer deux de ses serveurs. Les portes du site litigieux se sont finalement fermées le 14 janvier dernier.

Les dispositions du droit américain en matière de copyright permettent effectivement à la NMPA d’affirmer la protection des intérêts de ses membres jusqu’en Suisse.

Pour plus de renseignements, nous vous conseillons vivement la lecture de l’article de Christian Aubry, sur le site Multimédium.

L. T.


Allemagne : démantèlement d'un site d'extrême droite hébergé aux Etats-Unis

24 janvier 1999

Des enquêteurs de l'Office allemand de protection de la constitution ont pour remonté la filière d'un site Internet d'extrême droite hébergé chez un fournisseur d'accès aux Etats-Unis.

L’animateur du site "Tempête aryenne", un jeune de 17 ans, a ainsi été arrêté à Cologne. Ce site proposait de la propagande raciste ainsi que le mode d'emploi pour la fabrication d'explosifs.

L.T.


Etats-Unis : vers la fin du monopole NSI

22 janvier 1999

Dès la fin du mois d’avril, la compétition dans la gestion des domaines génériques .com, .net et .org pourrait être introduite par tirage au sort. Il pourrait y avoir six nouveaux registraires. En revanche, les sept nouveaux gTLD qui se font attendre depuis deux ans, ne sont toujours pas prêt de voir le jour.

L'ICANN, nouvelle instance responsable du système de gestion des noms de domaine, a jugé qu’il était bien plus urgent d’ouvrir à la concurrence les têtes de domaines génériques (gTLD) actuels que de créer les sept nouveaux gTLD.

Pour plus de renseignements, nous vous conseillons la lecture de l’article de Christian Aubry, sur le site Multimédium.

L. T.


Allemagne : condamnation d’un médecin pour la diffusion de photos pédophiles

14 janvier 1999

Le tribunal de Berlin vient de condamner un médecin de 40 ans à deux ans de prison pour avoir diffusé 9.000 photos pédophiles sur le réseau.

Le tribunal a motivé son jugement sur le fait qu’en agissant de la sorte le prévenu avait mis les photos pornographiques a disposition de tout un chacun, y compris des jeunes.

Les juges n’ont pas hésité a rejeter l’argument du médecin, prônant l’intérêt scientifique des clichés ! ! !

L. T.


Etats-Unis : opération PORSCHE

13 janvier 1999

Le 6 janvier 1999, la société PORSCHE a déposé une plainte à l’encontre de 130 noms de domaine reproduisant ou imitant la marque PORSCHE devant l’US District Court of Eastern Virgina.

Dans le cadre de cette procédure, Porsche agit en restitution de ces noms de domaine in rem. Ce type d’action permet d’agir contre des propriétés, des choses ou des personnes. En effet, PORSCHE n’a pas assigné les titulaires des noms de domaine, mais les noms de domaine eux-mêmes. A cette fin, NSI devrait prochainement déposer les certificats d’enregistrements de ces noms de domaine permettant ainsi à la Cour de reconnaître sa compétence sur l’ensemble de cette action.

Cette procédure permettrait de contourner la pratique qui consiste à enregistrer un nom de domaine sous un faux nom ou un nom imaginaire.

Par la suite, il sera demandé à chacun des titulaires désignés de se présenter afin de s’expliquer sur les raisons de ce dépôt de nom de domaine. A défaut d’un intérêt légitime, PORSCHE demande le transfert du nom de domaine à son profit.

Enfin, d’autres actions sont en cours dans de nombreux pays pour les noms de domaine nationaux.

Pour en savoir plus, suivre les débats sur la liste de l’International Trademark Association ou de l’INTERNIC.

Y. D.


Etats-Unis : an 2000

7 janvier 1999

Les premières plaintes contre les éditeurs de logiciels et les sociétés de services informatiques et de conseil à propos de l’an 2000 ont été déposées. Pour le moment, les arbitrages semblent être en faveur des fournisseurs. Mais ce n’est que le début…

Réflexion d’un avocat Américain " les premières plaintes sont surtout un moyen pour les cabinets d’avocats de se mettre très tôt en avant sur le terrain qui promet d’être brûlant après l’an 2000 ! "

A. M.

 

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EUROPE


Livre Vert sur l'information émanant du secteur public dans la société de l'information

20 janvier 1999

Parution du Livre Vert sur l'information émanant du secteur public.

Il comporte trois chapitres. En voici les titres :

1.- Chapitre I : Pourquoi l'information du secteur public est une ressource clef pour l'Europe ?
2.- Chapitre II : La société de l'information et le secteur public ;
3.- Chapitre III : Questions soulevées par l'accès et l'exploitation de l'information du secteur public.

L. T.

 

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INTERNATIONAL


Les Etats-Unis encouragent la conclusion d’un accord raisonnable avec l'Europe sur le commerce électronique

25 et 27 janvier 1999

Les Etats-Unis et l'Union européenne négocient fermement sur les règles de protection en matière de données transmises sur le réseau à travers l'Atlantique. Le 25 octobre 1998, la Commission européenne a déjà adopté une directive destinée à limiter l’envoi des données informatiques vers des pays dont les règles de protection de la vie privée sont insuffisantes, comme aux Etats-Unis.

Au cours d’un conférence de presse David Aaron, sous-secrétaire américain au Commerce, invite " les entreprises européennes à encourager leurs représentants officiels à reconnaître la nécessité de se montrer flexible et réaliste " en matière de règles de protection de la vie privée sur Internet.

Suivant une dépêche AFP du 27 janvier 1999, les Etats-Unis et l’Union veulent aboutir avant le 21 juin. Le responsable de la Commission européenne, John Mogg déclaré à Bruxelles qu’ " Il nous reste encore un travail considérable ".

L.T.


ITA II

7 janvier 1999

Le deuxième volet de l'accord commercial sur les produits des technologies de l'information (précisément les composants ou les circuits imprimés) dans le cadre de l'OMC (ITA II) sera bientôt signé dans le prolongement du premier volet qui prévoyait, rappelons le, la suppression des droits de
douanes pour plus de 600 Milliards de $ de produits technologiques.

A .M.

 

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Les textes présentés sur cette page sont inspirés de diverses sources sélectionnées (dépêches AFP/Reuters, articles de journaux et de revues) mais n'en sont pas la retranscription.


 

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