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Rubrique : professionnels / volume 1

Spamming

Avril 1999


 

Pourriel, pollupostage et référencement abusif : le spamming dans tous ses états

Par Eric Labbé
Agent de recherche au Centre de Recherche en Droit Public
Université de Montréal

email : labbee@crdp.umontreal.ca

 


Bien connu des citoyens du monde cybernétique, le problème du courrier électronique non sollicité fait des ravages médiatiques sous le nom de spamming. Pourtant, cette expression est tirée du multipostage abusif, une activité affectant la fonctionnalité de la ressource Internet Usenet.

L’emploi d’un seul terme pour identifier plusieurs concepts implique une référence à un dénominateur commun. La notion de spamming doit donc être comprise comme une expression générique destinée à identifier une activité généralement accomplie pour des raisons promotionnelles et affectant la fonctionnalité d'une ressource Internet.

Dans une première partie (I), nous désirons identifier les activités qualifiées de spamming et suggérer la notion d’abus comme principal dénominateur commun de cette expression. Puisque la fumée est souvent l’indicateur du feu, nous donnerons, dans une deuxième partie (II), une synthèse des solutions techniques proposées par les différents acteurs du réseau.

I. Les activités abusives

Le spamming se manifeste sur trois ressources Internet, soit les groupes de discussion Usenet, le courrier électronique et les outils de recherche (1). La définition offerte par l'Office québécois de la langue française considère la première de ces activités abusives sous l'appellation proposée de pollupostage :

Spamming Spamming : V. o. spaming (pollupostage n. m.; inondation-réseau n. f.; arrosage-réseau n. m.; multipostage abusif n. m.). Action d'inonder de nombreux groupes de nouvelles Usenet ou groupes de discussion utilisant Internet, avec le même message, inutile, souvent provocateur et sans rapport avec le sujet de discussion, causant ainsi une véritable pollution des réseaux (2).

Le spamming, selon cette définition, consiste à expédier plusieurs messages identiques à un grand nombre de groupes de discussion Usenet. Il s'agit du multipostage abusif (EMP) ou, selon la méthode employée, du postage croisé abusif (ECP) (3). Le nombre de messages expédiés et la méthode employée déterminent généralement le degré de nocivité des articles postés sur les groupes de discussion (4).

D'abord associé aux groupes de discussion Usenet, le terme spamming a également été employé pour décrire le courrier électronique non sollicité et le bombardement d'une boîte de courrier électronique par l'envoi d'une quantité astronomique de messages (mail bombing). Souvent qualifié de e-mail spam, le courrier électronique non sollicité est la version française du junk e-mail. Ce sens, l'Office québécois de la langue française le traduit par le mot pourriel :

junk e-mail : junk electronic mail, Quasi-syn. junk mail (pourriel n. m.; courrier électronique-rebut n. m. Quasi-syn. courrier-poubelle n. m.; publicité-rebut n. f.; pub-rebut n. f.) Courrier électronique importun et souvent sans intérêt, constitué essentiellement de publicité, qui est envoyé massivement à un grand nombre d'internautes et que l'on destine habituellement à la poubelle (5).

Les auteurs de cette définition notent toutefois que le mot "[p]ourriel est un terme générique pouvant aussi désigner les messages électroniques envoyés par pollupostage (spamming) ou par bombarderie (mail bombing), lesquels sont appelés plus spécifiquement pollu ou polluriel (spam) et bombard ou bombarde (mail bomb)"(6). Le terme pourriel constitue donc la version française du terme générique spam employé tant pour qualifier le courrier électronique non sollicité que l'EMC ou l'ECP.

Enfin, le mot spamming est, depuis l’année dernière, utilisé par plusieurs outils de recherche dont Alta Vista et Infoseek pour qualifier l'indexation abusive exercée par les créateurs de sites Web auprès de leurs robots de recherche, des logiciels permettant l'indexation automatique de sites dans leurs base de données respectives. Motivés par le désir de faire connaître leurs informations, créations, biens ou services, de nombreux internautes réussissent à profiter des défaillances de ce genre de robot et se hissent au sommet des résultats d'une requête adressée à un outil de recherche. Le professeur David E. Sorkin, auteur d'une compilation sur le droit du Cyberespace, place ce type de comportement sous la rubrique spamdexing (7). L'expression engine spamming a également été proposée (8).

II. Les solutions techniques envisagées

Parmi les solutions techniques proposées par les différents acteurs, aucune n’est satisfaisante sans l’obtention d’un large consensus. Seules quelques unes entendent régler le problème à sa source.

> Le pollupostage

Puisque le pollupostage a été la première activité qualifiée de spamming, les remèdes techniques ont d’abord recherché à épurer les groupes discussion des milliers de messages commerciaux postés chaque jour. La suppression automatique des messages expédiés par un tiers à l’aide d’un robot d’annulation (cancelboots) a été la première solution technique visant à enrayer le spamming sur la ressource Usenet. Cette solution technique est généralement acceptée par les administrateurs de serveurs Usenet. Toutefois, elle pose certains problèmes. Elle requiert d’abord une parfaite maîtrise des paramètres de programmation d’un tel robot, une erreur pouvant engendrer l’annulation de messages non abusifs ou la multiplication de messages d’annulation. Elle suppose également une application stricte des raisons pour lesquelles un message peut être supprimé sans l’autorisation de son auteur et donc, une programmation capable de discerner le postage d’un pollupostage.

Sensible à ces difficultés, le légendaire suppresseur de pollupostage CancelmooseCancelmoose Spamming : V. o. spaming (pollupostage n. m.; inondation-réseau n. f.; arrosage-réseau n. m.; multipostage abusif n. m.). Action d'inonder de nombreux groupes de nouvelles Usenet ou groupes de discussion utilisant Internet, avec le même message, inutile, souvent provocateur et sans rapport avec le sujet de discussion, causant ainsi une véritable pollution des réseaux (2).

Le spamming, selon cette définition, consiste à expédier plusieurs messages identiques à un grand nombre de groupes de discussion Usenet. Il s'agit du multipostage abusif (EMP) ou, selon la méthode employée, du postage croisé abusif (ECP) (3). Le nombre de messages expédiés et la méthode employée déterminent généralement le degré de nocivité des articles postés sur les groupes de discussion (4).

D'abord associé aux groupes de discussion Usenet, le terme spamming a également été employé pour décrire le courrier électronique non sollicité et le bombardement d'une boîte de courrier électronique par l'envoi d'une quantité astronomique de messages (mail bombing). Souvent qualifié de e-mail spam, le courrier électronique non sollicité est la version française du junk e-mail. Ce sens, l'Office québécois de la langue française le traduit par le mot pourriel :

junk e-mail : junk electronic mail, Quasi-syn. junk mail (pourriel n. m.; courrier électronique-rebut n. m. Quasi-syn. courrier-poubelle n. m.; publicité-rebut n. f.; pub-rebut n. f.) Courrier électronique importun et souvent sans intérêt, constitué essentiellement de publicité, qui est envoyé massivement à un grand nombre d'internautes et que l'on destine habituellement à la poubelle (5). junk e-mail : junk electronic mail, Quasi-syn. junk mail (pourriel n. m.; courrier électronique-rebut n. m. Quasi-syn. courrier-poubelle n. m.; publicité-rebut n. f.; pub-rebut n. f.) Courrier électronique importun et souvent sans intérêt, constitué essentiellement de publicité, qui est envoyé massivement à un grand nombre d'internautes et que l'on destine habituellement à la poubelle (5).

Les auteurs de cette définition notent toutefois que le mot "[p]ourriel est un terme générique pouvant aussi désigner les messages électroniques envoyés par pollupostage (spamming) ou par bombarderie (mail bombing), lesquels sont appelés plus spécifiquement pollu ou polluriel (spam) et bombard ou bombarde (mail bomb)"(6). Le terme pourriel constitue donc la version française du terme générique spam employé tant pour qualifier le courrier électronique non sollicité que l'EMC ou l'ECP.

Enfin, le mot spamming est, depuis l’année dernière, utilisé par plusieurs outils de recherche dont Alta Vista et Infoseek pour qualifier l'indexation abusive exercée par les créateurs de sites Web auprès de leurs robots de recherche, des logiciels permettant l'indexation automatique de sites dans leurs base de données respectives. Motivés par le désir de faire connaître leurs informations, créations, biens ou services, de nombreux internautes réussissent à profiter des défaillances de ce genre de robot et se hissent au sommet des résultats d'une requête adressée à un outil de recherche. Le professeur David E. Sorkin, auteur d'une compilation sur le droit du Cyberespace, place ce type de comportement sous la rubrique spamdexing (7). L'expression engine spamming a également été proposée (8).

II. Les solutions techniques envisagées

Parmi les solutions techniques proposées par les différents acteurs, aucune n’est satisfaisante sans l’obtention d’un large consensus. Seules quelques unes entendent régler le problème à sa source.

> Le pollupostage

Puisque le pollupostage a été la première activité qualifiée de spamming, les remèdes techniques ont d’abord recherché à épurer les groupes discussion des milliers de messages commerciaux postés chaque jour. La suppression automatique des messages expédiés par un tiers à l’aide d’un robot d’annulation (cancelboots) a été la première solution technique visant à enrayer le spamming sur la ressource Usenet. Cette solution technique est généralement acceptée par les administrateurs de serveurs Usenet. Toutefois, elle pose certains problèmes. Elle requiert d’abord une parfaite maîtrise des paramètres de programmation d’un tel robot, une erreur pouvant engendrer l’annulation de messages non abusifs ou la multiplication de messages d’annulation. Elle suppose également une application stricte des raisons pour lesquelles un message peut être supprimé sans l’autorisation de son auteur et donc, une programmation capable de discerner le postage d’un pollupostage.

Sensible à ces difficultés, le légendaire suppresseur de pollupostage CancelmooseCancelmooseTM a proposé un logiciel destiné à remplacer l'annulation de messages (9). L’objectif de ce logiciel baptisé NoCeM (lire " no see them ") est de communiquer aux autres utilisateurs l’existence de pollupostages. Suite à la réception de messages dénonciateurs, l'utilisateur de NoCeM a la possibilité de choisir le filtrage des multipostages abusifs. Bien qu'il ne puisse vérifier toutes les dénonciations qu'il reçoit, l’utilisateur peut prévoir l'acceptation automatique de celles provenant d’une personne de confiance. À cette fin, les messages envoyés par ce logiciel doivent être signés avec la clef privée de l'expéditeur.

La solution que propose NoCeM risque toutefois de constituer un moyen de censure s'il est mal utilisé par les opérateurs de serveurs qui sont les principaux clients visés par le concepteur (10).

> Le pourriel

Une version de NoCeM a également été créée pour venir en aide aux administrateurs désireux de filtrer le courrier électronique non sollicité (11). Celle-ci, plutôt que d’opérer par courriers électroniques chiffrés, détient ses informations de filtrage d’une liste de distribution choisie selon les critères de triage souhaités par l’administrateur.

Plusieurs logiciels de filtrage permettent aussi aux utilisateurs de filtrer leur boîte de courriers électroniques. La plupart de ces logiciels épurent les messages reçus en triant les pourriels dans le répertoire poubelle du logiciel de courrier électronique. Certains d’entre eux offrent à l’utilisateur le choix de ses propres critères de sélection et les actions effectuées lors du triage des courriers. Toutefois, l’utilité de ces logiciels ne fait pas l’unanimité. S’ils parviennent à sauver quelques minutes de triage à l’usager, les logiciels de filtrage n’arrivent pas à empêcher le transfert des coûts publicitaires aux destinataires.

Le système d’épuration en réseau de la compagnie Bright Mail Technologies (12) éviterait ce transfert en effectuant l’opération de filtrage avant la réception des courriers par les serveurs SMTP des destinataires. Ce système profite d’un logiciel de filtrage mis à jour continuellement par un centre d’opération destiné à analyser et identifier les pourriels. Ravitaillé de courriers électroniques par son propre réseau d’exploration, le centre d’opération dispose de ressources humaines empêchant la censure des courriers électroniques acceptables. L’efficacité du réseau d’exploration est assurée par la création d’adresses électroniques fictives chez d’importants fournisseurs d’accès Internet dont AT&T WorldNet, Concentric Network, Earthlink et USA.NET.

Également, le système Bright Light prévoit d’offrir aux destinataires le choix entre différentes catégories de publicités qu’ils désirent recevoir en transmettant des instructions spécifiques au logiciel de filtrage de leur fournisseur d’accès Internet. Notons cependant que cette solution est payante et que les frais déboursés par les FAI seront probablement supportés par les usagers.

Malgré cela, le système d’épuration en réseau proposé par Bright Light Technologies répond aux attentes particulières des fournisseurs d’accès Internet. Cette solution rend possible une opération de filtrage minutieuse et, par conséquent, juridiquement moins risquée.

À l’opposé, la pratique téméraire de retourner tout courrier électronique à son destinateur, lorsque celui-ci est un polluposteur reconnu, pose des difficultés reliées à la censure des courriers électroniques légitimes. Le Mail Abuse Prevention System Realtime Blackhole List (MAPS-RBL) en constitue le meilleur exemple (13). Cette organisation rassemble les plaintes d’internautes reliées au spamming et compile dans une liste (RBL) les adresses IP retrouvées dans le code source des pourriels rapportés. Continuellement mise à jour, cette liste est disponible sur le serveur de l’organisation (MAPS) et peut être utilisée par un administrateur de serveur SMTP pour filtrer le courrier électronique. Toutefois, l’identification de l’adresse IP du destinataire comme seul critère de filtrage rend impossible la détermination précise des véritables pourriels et expose l’administrateur à l’insatisfaction de ses propres usagers, dès lors limités dans leurs échanges.

Plus que de tenter de réfréner le courrier électronique non sollicité, les différents acteurs de l’Internet ont jugé souhaitable de tuer le spamming dans l’œuf et ont proposé quelques mesures préventives. Les usagers sont donc invités à utiliser leur adresse de courrier électronique avec diligence. Par exemple, ils doivent éviter de diffuser leur courriel sur un site Web et de le transmettre à la demande. On recommande également d'ajouter l'annotation no-spam au nom de domaine de leurs adresses électroniques. Bien intentionnées, ces mesures préventives viennent toutefois limiter l’usager dans l’exercice de ses activités cybernétiques. Il n’est pas certain que cette entrave doive effectivement retomber sur les victimes du spamming. Toute balise posée à cet exercice devrait plutôt être supportée par les expéditeurs de courriers électroniques non sollicités.

> Le référencement abusif auprès des outils de recherche

Contrairement au courrier électronique et aux groupes de discussion, la question de la censure ne s’est pas présentée quant au contrôle du référencement abusif auprès des outils de recherche. S’agissant d’une entreprise de services privés établie sur un serveur HTTP, un outil de recherche est moins susceptible d’être taxé de censeur. En effet, ses services ne dépendent pas d’autres serveurs décentralisés pouvant être gênés par les mesures techniques entreprises pour enrayer le référencement abusif. Cependant, la programmation des moteurs de recherche est susceptible de disqualifier certains sites ne pratiquant aucune technique subversive de référencement. Pour ces raisons, les outils de recherche nivellent généralement leurs critères par le bas. Par exemple, un site contenant plus de sept mots identiques est automatiquement déclassé par le moteur de recherche d’Infoseek, laissant une marge de manœuvre assez large aux webmestres.

Jusqu’à récemment, les solutions de contrôle du engine spamming ne tenaient pas compte des activités déloyales pratiquées par certains compétiteurs. Ces derniers profitaient de la nouvelle programmation des moteurs de recherche pour tenter de déclasser leurs concurrents. La stratégie consistait à référencer les pages du site de la victime une multitude de fois sous les mêmes mots-clefs. L’outil de recherche Infoseek semble avoir résolu ce problème en rassemblant, sous un seul résultat de recherche, les pages hébergées sur un même serveur (14).

Conclusion

D'apparence rassurante, la pluralité des solutions techniques envisagées pour enrayer le spamming se meut finalement comme une interminable et silencieuse guérilla numérique. Mis à part quelques invectives ponctuelles d'internautes offusqués, les stratégies techniques de prévention autant que les logiciels et réseaux de filtrage n'ont guère l'avantage de signifier à autrui une interdiction. L’arrivée des abus cybernétiques requiert plus que des solutions techniques. Sans l’obtention d’une application généralisée d’une ou plusieurs de ces solutions par les acteurs de l’Internet, les activités abusives continueront de nuire au bon fonctionnement des ressources Internet. La communauté est-elle prête à s’autorèglementer ?

Régler un problème à sa source, c’est aussi en interdire la cause. Les législateurs auront un choix à faire.

E. L.


Notes

 

1. Le terme spam est également utilisé sur les Multi-User Dungeons (MUDs) pour exprimer l’interruption d’un programme dû à une surcharge de données, voire un " excès de mots ". Lee-Ellen MARYIN, " Spoof, Spam, Lurk and Lag: the Aesthetics of Text-based Virtual Realities ", (1996) Journal of Computer-Mediated Communication, http://209.130.1.169/jcmc/vol1/issue2/marvin.html. Cependant, il n’existe pas de coûts économiques associés à ce comportement sur les MUDs et la question, à notre connaissance, n’a pas été abordée par les principaux acteurs de l’Internet.

2. Matcel BERGERON, Corinne KEMPA et Yolande PERRON, Vocabulaire d'Internet : vocabulaire anglais/français, 2e ed., Ste-Foy, Publication du Québec, 1997, p. 93. Voir également le site Internet de l'Office de la langue française, http://www.olf.gouv.qc.ca/service/pages/internet2.html.

3. Le postage croisé fait référence à l'envoi d'un seul message à plusieurs groupes de discussion par l'inscription de leurs adresses dans le champ réservé aux destinataires. J. D. FALK et Scott SOUTHWICK, "The Net-Abuse FAQ", http://www.cybernothing.org/faqs/net-abuse-faq.html.

4. Ce degré est établi par le Breidbart Index : (vNb de groupes de discussion) X (Nb de messages). Id.

5. M. BERGERON, C. KEMPA et Y. PERRON, op.cit., note 2, http://www.olf.gouv.qc.ca/neuf/pages/vocinter2/internet_J.html.

6. Id.

7. Cyberspace Law Subject Index, http://host1.jmls.edu/cyber/index/index.html.

8. Whit ANDREWS, "Beating (Up) the System", (1997), 22 sept., Web Week 38, 41 disponible à http://www.internetworld.com/print/1997/09/22/industry/19970922-beating.html.

9. J. D. FALK et S. SOUTHWICK, note 3

10. ANON., "NoCeM FAQ. VO. 93", http://www.cm.org/faq.html.

11. Don DOUMAKES, " Net Abuse Links ", http://www.novia.net/~doumakes/abuse.

12. Bright Mail Technologies, http://www.brightlight.com.

13. Mail Abuse Prevention System Realtime Blackhole List, http://maps.vix.com/rbl.

14. Lori PIQUET, " Search Engines Battle the New Spam " (1998) 19 janv., ZDNet, http://www.zdnet.com/devhead/stories/articles/0,4413,1600389,00.html.


Voir également sur Juriscom.net :

- Email publicitaires : tarir à la source (Espace "Internautes"), de Lionel Thoumyre ;
- Spamming et législation américaine : vers un projet fédéral décisif
(Espace "Professionnels"), de Eric Labbé.

 

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